Les matériaux d'isolation extérieure et les types de pose

L’efficacité de l’isolation thermique extérieure (ITE) fait ses preuves depuis longtemps. Pour cela, les matériaux utilisés doivent être adaptés à la situation de votre logement. L’ITE agit comme un « manteau ». Il s’agit en effet de placer sur les murs porteurs extérieurs un doublage ou une enveloppe les protégeant de la chaleur et du froid extérieurs.

Connaître les avantages et inconvénients des matériaux est primordial. Nous vous conseillons lors de la première étape de votre projet : le diagnostic afin de faire le bon choix de l’isolant. Les matériaux les plus courants sont le polystyrène expansé, les fibres végétales ou fibres minérales. Nous vous conseillons également s’agissant de la finition qui permettra, en plus de l’isolation, d’améliorer l’esthétique de vos façades.

Nous tenons compte de la nature de votre mur, de la présence des ouvertures, de balcons et de la forme des toits pour éviter les ponts thermiques. L’état de vos façades est un élément  important pour choisir la technique de pose la plus adaptée à la configuration de votre maison ou appartement en Savoie, Haute-Savoie et Isère.

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    Quel matériau isolant choisir ?

    Il existe trois grandes familles de matériaux pour l’isolation thermique extérieure (ITE) de vos façades. Différents des matériaux utilisés pour l’isolation intérieure (ITI), chaque isolant apportera des avantages et inconvénients dont nous tenons compte dans notre prescription.

    Nous travaillons avec des fournisseurs locaux et avec les plus grandes marques afin de vous apporter une qualité optimale et isoler vos murs en respectant les normes et certifications actuelles RT2012, RGE, BBC, ACERMI…

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    Zoom sur le polystyrène expansé (PSE)

    Le polystyrène expansé
    (PSE) est le matériau le plus utilisé actuellement. Ses caractéristiques particulières lui confèrent des propriétés totalement adaptées à l’isolation thermique extérieure. Composé de 2% de matière emprisonnant 98% d’air, sa résistance thermique est excellente par rapport à son coût.

    La durabilité du polystyrène expansé (PSE) est un atout indéniable à l’occasion de travaux de rénovation de l’habitat aussi bien que lors de la construction ou d’une extension de votre maison. Sa tenue dans le temps est excellente dès lors que sa pose est de qualité. Hydrofuge, il peut est utilisé aussi bien en intérieur sur du placo par exemple ou en extérieur.

    Le PSE recèle d’autres avantages telle que sa légèreté : il est facile à découper,  poncer, manipuler et à poser. Également et bien qu’issu d’un produit pétrolier, jusqu’à 85 % des chutes de ce matériau peuvent être recyclées. Sa longue tenue dans le temps le rend également écologique puisque sa durée de vie est plus longue que les panneaux rigides en fibres de bois par exemple.

    Enfin, son faible prix est un paramètre important lorsqu’il s’agit d’isoler la totalité des murs d’une maison ou d’un logement collectif ou lorsque votre budget est serré. Le choix de ce matériau permet, comme pour les autres gammes d’isolants, de bénéficier des aides de l’état.

    Les autres matériaux

    Les fibres végétales

    Écologiques, les fibres végétales ont le vent en poupe. Les panneaux de chanvre, de bois ou de liège sont traités de façon naturelle sans ajout toxique. Ils résistent néanmoins aux champignons, à l’humidité, aux rongeurs et aussi aux risques liés au feu et incendie. La fabrication de tels panneaux est peu énergivore.

    Le chanvre est une plante cultivée depuis l’antiquité et est totalement renouvelable. Il est imputrescible et ne craint pas les attaques d’insectes. Les panneaux de chanvre régulent de façon autonome l’humidité tout en conservant la chaleur (absence de déperdition).

    Autre plante cultivée depuis fort longtemps, le lin intervient de plus en plus dans la fabrication des panneaux d’isolants. Les fibres courtes du lin sont une matière disposant d’un très bon coefficient de conductivité thermique. Son pouvoir absorbant est 10 fois plus important que la laine de verre.

    Le liège est expansé pour la fabrication des panneaux ayant pour objectif l’isolation thermique extérieure. Son prix élevé n’a d’égal que ses nombreuses qualités. Il résiste en effet parfaitement à l’eau, au feu, aux rongeurs ou autres insectes et champignons. Léger, sa pose est facilitée.

    Les laines minérales

    Les laines minérales sont souvent utilisées pour isoler les murs extérieurs d’une maison compte tenu de leur faible coût et également de leur efficacité tant thermique que phonique. Elles sont résistantes au feu ce qui est un avantage intéressant.

    En Savoie tout comme partout en France, la laine de verre est la plus connue des fibres minérales. Issue de sable et de débris de différents verres recylcés, ses fibres entremêlées composent en général un « matelas » de plusieurs centimètres d’épaisseur. Elle est utilisée tant pour une isolation thermique intérieure (ITI) qu’extérieure.

    Le balsate est une roche volcanique utilisée pour la fabrication de la laine de roche. Excellent isolant thermique et phonique, cette matière est idéale pour la protection contre le feu. La laine de roche se présente sous différentes formes : en panneaux, en rouleaux ou en flocons. Perspirante, la laine de roche est la plus adaptée pour l’isolation de murs en pierre.

    Le verre cellulaire est également un matériau utilisé pour l’isolation thermique extérieure et acoustique des murs d’une maison. Comme la laine de verre, ce matériau est issu de sable et de verre recyclé associés à d’autres éléments lui conférant un effet « moussé ». La gamme de ce matériau s’étend des panneaux, aux blocs ou aux plaques.

    Les différentes techniques de pose

    Trois types de pose d’isolants thermiques sont utilisés tant lors de la rénovation d’un bâti que pour la construction en neuf ou l’extension d’une habitation : la pose collée, celle calée-chevillée ou la fixation mécanique par profilé. Le CSTB préconise un cahier des prescriptions techniques  pour chacun de ces types de pose.

    Pour vous aider dans cette étape, consistant à choisir le procédé le plus adapté à votre situation, faites appel à un professionnel qui sera le meilleur guide. Il vous apportera les conseils appropriés.  En effet, de nombreuses connaissances techniques sont nécessaires afin de limiter au maximum les ponts thermiques intégrés ou de liaison d’où proviennent 7% des déperditions de chaleur.

    Le type de pose doit tenir compte de la nature du mur à isoler, des contraintes techniques, de l’isolant choisi ainsi que de la finition retenue (enduit de finition ou filière sèche). La maçonnerie sur laquelle l’isolation va être faite doit être saine. Elle peut être brute (parpaing) ou décapée selon le besoin (peinture).

    La pose collée

    Cette technique est une solution rapide et simple. Il s’agit de coller directement sur le mur l’isolant. Le collage est fait grâce à une colle ou à un mortier. Elle est possible pour les isolants en polystyrène expansé (PSE) ou en fibres de bois et est très résistante au vent.

    Elle est adaptée à tout type de supports lors de la construction d’un bâtiment. Dans le cadre d’une rénovation pour l’amélioration de l’habitat. Le support doit être lisse et un décapage est souvent une étape initiale nécessaire.

    Selon les contraintes techniques et la surface de la façade, il sera plus opportun de coller les plaques ou panneaux soit par plots, en plein ou par boudins. Le collage en plein est préconisé dès lors que la surface à isoler est totalement plane. Les deux procédés seront plus adaptés si des irrégularités persistent. Ils permettront ainsi la planéité de la totalité de la surface du mur.

    La pose collée dans l'isolation extérieure
    La pose calée-chevillée dans l'isolation extérieure

    La pose calée-chevillée

    Appelée également « fixée-calée » cette technique de pose consiste à coller les panneaux isolants ainsi qu’à les fixer à l’aide de chevilles à frapper ou à visser. L’utilisation de tous les types d’isolants est possible grâce à ce procédé (polystyrène expansé -PSE-, laines végétales et fibres de bois ou minérales).

    Un professionnel saura choisir les chevilles à utiliser afin de limiter les ponts thermiques qui se créent aux endroits correspondant aux fixations. Il est important également de connaître les principes de la conductivité thermique afin de sélectionner les chevilles dont la conductivité sera la plus proche de l’isolant qu’elles maintiendront.

    En Savoie, cette technique peut être utilisée dans des zones où il existe une faible contrainte de vent. Sa résistance au vent est en effet plus faible que pour la pose collée. Dans le cadre d’une rénovation d’une façade, ce procédé ne nécessite pas de décapage et permet d’effacer la plupart des défauts du support.

    La fixation mécanique par profilés

    Cette technique de pose consiste en un principe simple de fixation des panneaux d’isolants par le biais de rails horizontaux et verticaux prépercés. Les panneaux sont fixés directement sur le support de maçonnerie agissant telle une armature. Seul l’isolant en polystyrène expansé peut être utilisé pour ce procédé. Il est, par contre,  adapté aux supports présentant un revêtement (peinture ou enduit) dont la surface est totalement plane.

    Selon la performance d’isolation nécessaire et la résistance au vent utile, les plaques ou panneaux peuvent être fixés sur les deux côtés horizontaux. Un renfort de profilés de jonction ou raidisseurs verticaux (ou verticaux et horizontaux) peut être opportun. Les quatre côtés de l’isolant devront être mécaniquement fixés en cas de contraintes élevées.

    Les chevilles à frapper permettent le maintien mécanique des rails et profilés. Les chevilles PVC sont utilisées pour le maintien des panneaux d’isolants. A noter que ce procédé peut devenir contraignant en cas de présence de nombreuses ouvertures, de balcons et de nombreux angles.

    La fixation mécanique par profilés

    Les rupteurs thermiques

    Les rupteurs thermiques ont pour objectif de pallier les déperditions générées par les ponts thermiques. Ceux-ci apparaissent particulièrement dans les endroits ou un changement de matériaux intervient, aux angles, à la liaison entre la chape et les murs, les balcons, des toits ou encore la jonction entre les murs extérieurs et les murs de refend.

    Les rupteurs thermiques sont essentiellement prévus lors d’une construction initiale du bâti. Ils interviennent peu en rénovation car leur utilisation est difficile d’ou l’utilité d’une isolation thermique par l’extérieur. Chaque type de rupteur est utilisé en fonction du pont thermique repéré.

    Le confort des occupants d’une maison neuve ou rénovée grâce à une isolation thermique extérieure est amélioré dès lors que les ponts thermiques sont limités au maximum. Les normes et certifications tel que le label RGE délivré aux entreprises remplissant les critères en matière d’économie d’énergie garantit la qualité de leur intervention.

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